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L’œuvre magique d'un Men in Black à Paris : Cinéma, autonomie, résilience, écologie, économie, société, podcasts, humour...

Tu fais quoi si ta Tesla tombe en panne ?

 

23 nov. 2023

 

D’ici 2035, le gouvernement français prévoit de cesser la mise en vente de voitures thermiques pour, petit à petit, rendre tout le parc automobile du pays électrique.

En 2023, malgré un marché en plein essor, les voitures électriques représentent moins de 2% des véhicules en circulation en France. La cause ? Principalement leur coût (entre 30 000 et 50 000 euros).

Et si l’achat d’un véhicule électrique peut sembler être un bon investissement sur le long terme, encore faut-il pouvoir le réparer. C’est souvent là que le bât blesse. Aujourd’hui, trop peu de garagistes sont formés ou même sensibilisés à la réparation de véhicule électrique. Conséquences : les constructeurs remplacent les pièces et proposent des devis “hors garantie” exorbitants, souvent à 5 chiffres. Un frein pour le consommateur désireux de bien faire au départ.

Mais pas de panique ! Grâce à Revolte, le virage de la profession de garagiste va peut-être s’opérer. C’est ce que nous explique dans ce reportage Alexis Marcadet, le cofondateur de Revolte, le premier E-Garage de France. Intégralement dédié à la réparation de véhicules électriques, Revolte, lutte pour décarboner l’automobile, et peut-être un jour, faire des voitures qui durent 100 ans.

Accompagnés par  la vingtaine de personnes qui travaillent sur le projet Revolte depuis plus d’un an,  Alexis, Pauline, Jérémie et Florian prévoient de donner un coup de pouce au secteur, allant même jusqu’à former les garagistes au sein de leur Revolte Academy. L’objectif ? Former et  sensibiliser à ce nouveau métier, E-Mécano.

Pour notre nouvelle série “c’est le turfu”, qui vous emmène à la découverte de projets à impact, d’idées folles et surtout d’intention louables, nous sommes allés à Carquefou rencontrer les acteurs du projet Revolte, découvrir leurs métiers, le projet, et ce qui les anime dans cette entreprise.

Accrochez vos ceintures, c’est le turfu !

Edito : Tristan Lochon
Image & Montage : Julien Demond
Motion design : Benjamin Brun
Son : LSWR sounds / Sébastien GIRARD
Production : Antoine Richard

Remerciements à Alexis, Pauline & toutes les équipes de Révolte

 

YouTube : Welcome to the Jungle Media

https://www.youtube.com/@WelcometotheJungleMedia

 

Autre reportage :

 

 

 

24 févr. 2023

 

Au milieu des Zoé, C Zero ou autres Nissan Leaf d’un certain âge, Gaël Menager, 58 ans, fait le bilan. « J’ai connu les 2CV, les 4L avec des vis platinées, des bougies qu’il fallait changer régulièrement, des vidanges tous les 5000 kilomètres… et me voilà en fin de carrière où je travaille sur des électriques où il n’y a plus de bougies ni de vis platinées. Il n’y a que des grosses batteries maintenant ».

Symbole d’un métier qui change, cet ancien garagiste à son compte pendant 22 ans, a délaissé sans regret le thermique pour l’électrique. Il officie désormais comme chef d’atelier chez Revolte, un « e-garage » multimarques qui ne répare que des véhicules électriques et hybrides.

Inauguré à l’automne dernier à Carquefou (Loire-Atlantique), ce garage d’un genre nouveau, à l’accueil jeune et branché, a posé son slogan sur la façade : « Pour des voitures électriques qui durent 100 ans ». « La plupart des véhicules qui viennent chez nous aujourd’hui sont des véhicules hors-garantie », développe Rémy Lé, l’un des co-fondateurs de la start-up. « Une fois la garantie passée, les clients sont un peu perdus par rapport à l’offre de réparation qui est proposée actuellement. Généralement, les constructeurs ou les autres réparateurs proposent de changer l’entièreté de la pièce. Un client vient la plupart du temps pour un problème de chargeur ou de batterie et ils proposent de changer l’entièreté du chargeur ou l’entièreté de la batterie. Notre plus-value, c’est de changer le composant ou le sous-composant qui est défectueux ». Le but : faire durer les pièces, donc le véhicule, et faire baisser la facture. Avec des écarts parfois conséquents. « En réparation de batterie, on n’est pas toujours capables de tout faire, explique Alexis Marcadet, directeur marketing, mais on peut faire des devis entre 1000, 2000 et 3000 euros, au lieu de devis à cinq chiffres ».

Dans sa tenue de sécurité réglementaire, Jérémy Noirot s’affaire justement sur une batterie. Lui aussi co-fondateur de « Revolte », il est l’un des « e-mecaniciens » qui possède l’habilitation obligatoire pour ouvrir les batteries et travailler sur les composants. « Il y a deux BMS (circuits électroniques) défectueux, on va démonter les deux modules concernés et remplacer la carte électronique dessus », diagnostique-t-il au milieu du « laboratoire » dédié à ces interventions.

Son estimation donne le vertige. « Chez le constructeur, ils auraient proposé de changer la batterie. En coût TTC et avec l’installation, on est environ à 17 000 euros pour le client. Là, on devrait être à un peu moins de 2000 euros ». Aujourd’hui, la start-up compte une quinzaine d’employés. Et faute de filière toute tracée, elle a commencé à former en interne ses futurs « e-mecaniciens », des nouvelles recrues aux parcours divers en provenance majoritairement de l’électronique, de l’électrotechnique ou de la mécanique.

 

YouTube : Le Parisien

https://www.youtube.com/@LeParisien

 

Le site : Revolte e-garages :

 

 

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