Et oui, c'est la rentrée depuis deux semaines pour les profs et les élèves :
Revoici M. Bardu,
le prof d'EPS multi-tâches qui cumule les emplois en poterie et philo pour dépasser le SMIC,
M. Buisson,
le prof de français syndicaliste,
Mlle Labutte,
la prof de musique qui confond l'herbe et la pelouse...
C'était il y a très longtemps...
Le "Feu" cher à Topaze était déjà largement éteint :
Aujourd'hui certains désertent les classes, de plus en plus, pire :
Les profs démissionnent...
Il faut croire qu'ils en ont assez de polémiquer comme le disait alors ce sketch.
La société n'en est plus à la peur de la politisation de la jeunesse mais du jeunisme :
Le monde post-covid, associé à l'enfermement, au télétravail et à l'épargne quasi-forcée
A révélé le mal être dans beaucoup de professions, l'enseignement en fait partie :
L'heure est à rénover une ferme à la campagne, tels des beatniks de 68,
Cultiver un potager-bio en province, vivre frugalement,
Élever des poules, des lapins, récupérer, réparer, réapprendre l'auto-suffisance,
Loin du béton des villes, du pétrole, de la pollution,
Symboles de l'échec de la société militaro-industrielle,
Du management vertical d'une technocratie surnuméraire, inefficace et incompétente,
Et de la spéculation sans idées,
Qui voudraient nous embrigader dès le berceau...
Comble de l'ironie, les profs, même les plus réfractaires à l'informatique,
Se reconvertissent sur youtube, l'internet, les réseaux sociaux,
Contre lesquels ils pestaient...Il y a peu...
L'influence de l'influenceur a-t-elle remplacé la transmission du pédagogue...
On prend les mêmes et on recommence?
Les profs auraient-t-ils changé d'avis?
@+
J