24 Mai 2021
-Les troquets ont ouvert, les cinémas aussi, j'ai fait une brocante ce week end, on souffle un peu...
-Oui, ça faisait longtemps, les temps ont été durs psychologiquement et économiquement.
-Effectivement, les gens privés de toutes activités de loisirs ont fait des économies et certains les ont placées, ça se voit au niveau de la bourse : Du jamais vu depuis 2001...
-Gare aux crypto-monnaies, qui sont en train de péter...La finance mondiale entre dans une ère inconnue et gouverne maintenant la vie des gens : N'aurait-t-on pas franchi le seuil d'une Terre inconnue ?
-Sûrement, j'ai vu UN FAUTEUIL POUR DEUX : Instructif sur le monde de la finance : Les financiers y sont décrits comme des gens assistés et non autonomes : De grands enfants immatures rongés par leurs émotions, leurs ulcères, leurs cancers.
-Oui, leur soif de l'Or jamais étanchée les pousse à en vouloir toujours plus. Dire que les courtiers et les banquiers n'ont jamais autant fait d'affaires qu'aujourd'hui est un doux euphémisme : Attention à vos noisettes...La crise ne fait que commencer, l'inflation arrive sous-tendue par des injections massives de liquidités dans l'économie mondiale.
-Comme on le disait dans un papier précédent : Les gilets jaunes ne sont qu'une étape, d'autres désordres beaucoup plus graves couvent.
-Oui, il faudrait un réveil général des consciences, mais c'est mal barré : Les gens sont rivés sur leurs portables et sur les réseaux sociaux ou la VOD, partout, tout le temps : La pensée personnelle n'a plus de temps : Cola et mal bouffe livrés à domicile par des esclaves modernes à des salariés stressés et en télétravail ont de beaux jours devant eux quand le paysage d'une télé française pour chômeurs démotivés laisse place à des mastodontes issus de fusion-acquisition : Par ici la monnaie !
-Tu ne changeras pas le système !
-On me l'a déjà dit, je le sais aujourd'hui, le temps est venu de penser à la retraite, et à la préparer en en prenant son parti : Les gens sont comme ils sont, il nous appartient de traverser la vie les yeux ouverts, d'observer et de comprendre. Il y a tout de même de quoi devenir cynique.
-C'est du docteur Folamour tout craché : « Comment j'ai appris à ne pas m'en faire et à aimer la bombe ! »
-Comme disait Stanley Kubrick !
-Jusqu'ici, tout va bien ! Ne t'en fais pas !
-C'est pas le tout, mais il se fait faim, ici !
-Qu'est ce tu commandes ?
-Un cassoulet et un verre de rouge !
-Une salade composée, patron, avec une eau gazeuse !
-De l'eau gazeuse, une salade, t'es au régime ?
-Un peu, le confinement...Que veux tu !!
-Misère !
Un peu d'espoir :
Bande annonce UN FAUTEUIL POUR DEUX :
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19429073&cfilm=40638.html